Avec ses 108 km2,la plus grande île sarde,est reliée par une chaussée artificielle,construite par les Carthaginois en s'appuyant sur de petits ilots.
Une île brut de forme, pas du tout urbanisée livrant deux villes intéressantes,un riche passé historique,des paysages pittoresques,
des plages paisibles,des criques aux eaux limpides,voila comment est décrite l'île de Sant Antioco dans les guides, nous décidons d'aller voir ça.
Nous partons de la pointe nord en longeant sa côte ouest bordée de belle falaise de basalte rouge.
La route s'écarte du rivage, nous traversons un paysage de garrigue et ses plantes méditerranéennes
Au milieu de cette nature aride, quelques parcelles cultivées,enclots d'élevage et des sources d'eau
La route se dégrade,nous arrivons sur un passage délicat,continuer ou faire demi-tour ?
Yolande sonde le trou d'eau pour savoir si nous pouvons passer,la veille nous avons vu à la télévision
l'émission sur "les routes impossibles",aujourd'hui nous y sommes, ce n'est pas profond,nous traversons.
Nous avons bien fait de continuer,nous stationnons près d'une crique et y découvrons un site géologique magnifique.
Plus loin sur la route nous tombons sur une plage qui autrefois était le théatre d'une pratique de pêche cruel "la Mattanza"
Les thons étaient poussés dans la baie, harponés puis hissés dans les barques.
Nous arrivons sur la côte sud de Sant Antioco et ses plages aux eaux limpides
Nous arrivons au bout de l'île, la Torre Cannai et le cap Sperone.
La route s'arrête,nous continuons à pieds jusqu'au bout par un chemin
Nous marchons au milieu d'un tapis de thym,nous arrivons au cap Speronne au large l'île de la Vacca.
Impossible de faire le tour du cap a pieds,un hideux village de vacances à moitié en ruine nous l'empêchant.
De là nous reprenons le véhicule et passons par la plage de Coaquaddus
Nous empruntons une route qui coupe l'île par le centre, nous y renonçons la chaussée devenant de plus en plus étroite,
dommage le paysage était très beau.
Nous repassons par la ville de Sant Antioco et retournons à La Calasetta