En dessous de Tempio Pausania,les routes sinueuses traversent de très beaux paysages typiques
de la Gallura et ses forêts.
Vous connaissez notre amour de la randonnée,notre guide en décrit deux dans le Monte Limbara.
Nous montons sur 6 kilomètres de lacets serrés une route sans connaître son issue et à notre surprise
nous tombons sur un grand parking avec en prime une aire de service pour camping car
mais fermée en cette saison.
Le lendemain nous partons de bonne heure au départ sous le soleil, autours de nous les paysages
sont magnifiques
Nous nous retrouvons dans les nuages
Nous tombons sur la chapelle de la Madonna della Neve (patronne des neiges)
Vers midi le soleil perce les nuages ,nous en profitons pour faire la pause déjeuner
Sur le retour nous partons sur le deuxième circuit du guide qui nous mène jusqu'à un des sommets
de la région la Punta Giugantinu.
Au retour nous retrouvons notre maison dans les nuages,le lendemain matin toujours dans les nuages
nous quittons cette belle région.
Nous voilà de retour en Sardaigne pour y passer les mois d'hiver,débarqué à Olbia nous
prenons la route vers la côte nord de l'ile.
Face à la Corse,nous apercevons les falaises de Bonifacio,éclairées par le soleil couchant.
La côte a un petit air de Bretagne nord avec ces gros rochers et ce granit rose.
Un petit village de pêcheurs,Isola Rossa,au pied d'une tour Aragonaise
Retour de pêche à l'espadons
Nous arrivons rapidement à Castelsardo où nous trouvons un grand parking avec une vue
splendide sur le village.
Le lendemain nous partons à pieds le visiter,vieux village blotti contre sa montagne,
totalement piéton,ses remparts ont empêché tout développement immobilier,
datant du XII eme siècle ses ruelles pittoresques et tortueuses n'ont pas beaucoup évolué
depuis cette époque.Au sommet un château domine la côte
Plus bas dans le village et face à la mer,la cathédrale San Antonio Abate du XVII ème
Nous terminons notre promenade dans les ruelles.
Le lendemain nous quittons la côte et partons vers le centre de la Sardaigne,
nous traversons de jolis villages avec leurs églises typiques, pierre volcanique rouge et
colonnettes blanches,roses finement ciselée.
Le long de la route certain rocher prennent des formes étranges, devinez le nom de celui ci ?
La forme de cet animal est reconnaissable sur la photo en contre jour
Nous avons débarqué à Olbia et sur les conseils de Sebastiano rencontré sur le ferry nous nous dirigeons vers Budoni.
Petite ville tranquille de la côte Est de la Sardaigne avec de grandes plages désertes à cette saison.
Première journée,nous nous dirigeons plein sud pour avoir tout de suite du soleil.
Un joli port et de grands passéos fleuris pour se promener Un tulipier en fleurs
Le Port de Mogan est un quartier marin qu’a donné lieu à l'une des plus belles urbanisations de Grande Canarie.
Son architecture fait que ce lieu s'appelle “la Petite Venise”. La couleur de ses maisons en bleu et blanc,
les plantes et les fleurs donnent une atmosphère très agréable.
La petite venise
Cette ville attire de nombreux touristes surtout Scandinaves.
Au dessus de ce petit port,une route fermée à la circulation longe la côte et permet de découvrir de
somptueux paysages.
Ceux qui ont de bon yeux pourront voir notre camping car
L'ancienne route fermée à la circulation mais ouverte aux vélos et aux piétons
Un chemin surplombe Puerto Mogan et nous offre une vue plongeante sur ce charmant port.
Mais déjà le soleil se couche et nous rebroussons chemin
Le soleil couchant dans les casiers de pêche du port de Puerto Mogan
Au dessus du site de Su Nuraxi et du village de Barumini,existe un grand plateau appelé Gesturi
nous y montons pour nous balader dans ses nombreux chemins
C'est ici que les hommes sont monté pour récupérer les rochers qui ont servi à la construction de Su Nuraxi.
Trois des plus courants arbustes de la Sardaigne:la Myrte,l'Arbousier et le Pistachier lentisque,
le premier en en tire la fameuse liqueur,le fruit du second est plein de vitamines quant au troisième on en
extrait une huile essentielle riche en qualités
On nous surveille
Nous marchons sur d'antiques voie,ici les chênes liège sont exploités
Au détours d'un chemin nous avons la chance de tomber sur un cheval endémique du plateau,
ces petits chevaux sauvages ont des origines anciennes,importés par les phéniciens ou les grecs
Le plateau regorge de retenues d'eau
Nous croisons un troupeau de chèvres
On peut distinguer au loin quelques chevaux sauvages
J'ai photographié un cliché pris au printemps montrant l'étang recouvert de renoncules d'eau.
Nous rejoignons le parking au dessus de la vallée de Barumini
Les températures baissant un peu nous décidons de relié plus rapidement le sud de la Sardaigne
sans traverser le parc de Gennargentu et les plus hauts sommets de l'île(1834 mètres).
Nous empruntons la voie rapide qui relie le nord au sud et nous dévions vers une région sauvage
certes peu touristique, mais riche en histoire.
Barumini petit village de 1500 habitants, typique de cette région agricole est surtout connu pour le plus
fascinant site nuragique de la Sardaigne.
Su Nuraxi,veut dire en langue sarde le nuraghe,amas de pierres et cavités.
Du bord de la route, le site ressemble à un gros tas de cailloux,mais une fois dessus on peut admirer
le plus incroyable vestige de l'époque Nuragique
Un peu d'histoire s'impose.
La civilisation nuragique se développe en Sardaigne pendant environ 1000 ans(1500-500 av J.C.)
caractérisée par un système de classe sociales,guerrière,sacerdotale et enfin le peuple(agriculteurs et bergers).
Elle présente le plus grand patrimoine préhistorique de la Méditerranée,dont 7000 nuraghes simples
et complexes sur l'île.
Su Nuraxi est le plus représentatif des nuragues complexes (plusieurs tours),construit entre l'age
de Bronze Moyen et Récent,il ressemblaient beaucoup aux châteaux médiévaux mais plus vieux de
presque 3000 ans,ils servaient à défendre militairement et stratégiquement le territoire environnant.
Merveille de la Sardaigne,inscrite au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO,
la plus grande forteresse nuragique de la Sardaigne excavée pendant 6 ans par Giovanni Lilliu
dans les années 40-50 a connu 4 grandes périodes de construction.
plan du site pour expliquer les différentes périodes de construction
On pénètre dans cette forteresse par un étroit passage
Période Bronze Moyen(1500-1300 av JC) la tour majeure ou donjon fut construite,conique,15 m de haut,
probablement plus haute à cette époque,un puits dans sa cour.
Période Bronze Récent(1300-1100 av JC) on ajoute 4 tours plus petites,on y accède directement
de la cour centrale sauf celle du nord, il faut passer par un couloir étroit et courbe,la plus froide,
peut être le garde manger.
Période Bronze Final(1100-800 av JC)un mur de 3 m d'épaisseur est elevé autour, fermant l'entrée d'origine,
la plus grande partie des habitations furent construites à la périphérie du nuraghe.
Dans période de Fer Su Nuraxi fut en partie détruit et modifié, plus tard au V ème siècle av J C l'age
punique succède à la civilisation nuragique les habitations sont réutilisées par les romains.
La structure fut habitée jusqu'à la fin du III ème siècle après J C et fréquenté pendant la période haute médiévale.
J'espère ne pas vous avoir trop saouler avec ses écrits historiques mais je voulais vous présenter ce site
avec ses précisions que notre guide nous a conter dans un français parfais.
Le lendemain nous visitons le musée de la casa Zapata,abrité dans une ancienne demeure aristocratique
datant de 1547,nobles espagnols,les Zapata régnaient sur toute la région,la famille vécu plus de 400 ans
les derniers en 1980.
Muséographie moderne avec des passerelles et ses planchers de verre, la maison surplombe des vestiges
nuragiques et les vitrines exposent les objets retrouvés au cours des fouilles de Su Nuraxi.
Morceau d'olivier ayant permis la datation au carbone 14 du nuraghe de Su Nuraxi
Des salles montrent également les outils anciens
Barumini, loin des sites touristiques maritimes, nous a séduit.
Connue pour ses 20 kilomètres de plages de sable blanc fin, sa mer d'un bleu qui contraste avec les paysages verdoyants,
les montagnes cette région est restée intacte comme la nature l'a crée.
CASTIADAS qui parait aujourd'hui comme un vrai paradis dans cette partie de l'île n'en était pas un au début,
des milliers de prisonniers sont arrivés et ont travaillé dans ce territoire inhospitalier afin de préparer
les terres pour que des colons puissent venir s'y installer et cultiver les terres.
A cause de fréquentes épidémies de malaria et de peste, ces terres restèrent inhabitées pendant plus de 350 ans
jusqu'en 1877, lorsque par ordre du Ministère de l'Intérieur, débarquèrent sur la plage de "SINZIAS"
trente détenus et sept gardiens avec ordre de donner une nouvelle vie à ce territoire infesté par les moustiques.
Les prisonniers et gardiens après une très longue marche choisirent d'installer la première maison sur la colline appelée "PRAIDIS"
entre deux ruisseaux (GUTTURU FRASCA ET BACCU SA FIGU).
C'est ainsi que repris la vie avec la venue des prisonniers qui année après année, pierre après pierre réalisèrent ce qui
devint par la suite " LA COLONIE PENALE AGRICOLE DE CASTIADAS"la plus grande de toute l'Italie pouvant atteindre
jusqu'à 2 000 détenus, gardiens et employés ainsi que leurs familles.
Cet article vous montre une autre image de la Sardaigne
Une fois passé ce portail une autre vie attendait les prisonniers
Certains bâtiments sont en cours de restauration
Contraste entre le bâtiment de la direction ,les cellules et l'hôpital
Un peu d'art dans cet environnement lugubre
Le couloir des cellules d'isolement et lit de torture
La cour intérieur de promenade des prisonniers
Cellules d'isolement commune et individuelles
Cellules et godillots
Affaires de prisonniers et clés des cellules
Les prisonniers commencèrent par construire des cabanes en bois puis des imposants édifices en dur,
ils réalisèrent la maison de la direction ainsi que les habitations des employés avec leurs familles,
celles des militaires, la pharmacie, l'hôpital, la centrale électrique et même un centrale téléphonique.
Photos d'époque et d'aujourd'hui
La vie quotidienne de ces prisonniers était très difficile, lever à 6 heures du matin, travailler aux champs,
le repas de 12 à 13 heures puis travailler jusqu'à 17 heures. A 18 heures 30 les gardiens comptaient les prisonniers
puis fermaient les dortoirs, en hiver vers 19 heures et en été à 21 heures, ordre était donnée à tous le silence.
Chaque cas de désobéissance était puni comme par exemple hurler, chanter, ne pas obéir aux ordres, ne pas respecter
le règlement, casser du matériel, les tentatives d'évasion étaient punies par l'isolement au pain et à l'eau.
Les plus chanceux étaient ceux qui travaillaient aux champs à l'air libre même si les zones étaient infestées de moustiques,
pour les autres prisonniers les plus récalcitrants la vie en cellule était très dure.
La colonie pénale ferma ces portes en 1952, de nos jours ces imposants bâtiments sont en cours de rénovation
Le weekend du 11 et 12 avril a eu lieu à Muravera la fête folklorique des agrumes avec un défilé de costumes des
villages de Sardaigne.
Chars et costumes traditionnels se succèdent
Le groupe folklorique de Villaputzu avec les musiciens de launeddas sorte de clarinette à triple tuyaux au son aigu
Les enfants participent également au défilé
Les "Mamuthones" de Sorgono avec leur costume en peaux de mouton,char de scène rurale
Coiffures originales
Le sourire en plus
Une palette de couleurs dans les jupes
Couleurs vives pour certains costume
Tout est dans le détail jusque dans les crosses des bâtons
Musique et produits régionaux
Attention distribution d'orange "chaud devant"
Broderie florale
Costumes noir des femmes en deuil
Costumes de pêcheurs et panier d'agrumes de tout genre
Les "mamouthones" avec leurs masques à faire peur et les 40 kilos de cloches dans le dos
Scènes de la vie d'antan,le cochon est presque cuit
Sourires et détails de broderie florale
Broderie de fil d'or
Les mamuthones entament une danse, le son des cloches résonnent dans la rue
Même pas peur des masques des "Mamuthones"
Il est midi on en mangerai bien un petit bout
Les costumes se suivent mais ne se ressemblent pas
Un défilé costumé à cheval se prépare
Voila beaucoup de photos, et je n'ai pas tout mis, mais nous voulions vous montrer la beauté de ces costumes
représentant la diversité dans le folklore sarde
La réserve naturelle au coeur du massif de Sarrabus offre de nombreuses randonnées,une nous intéresse,
celle qui qui nous emmène aux sommets des Monte dei Sette Fratelli (sept frères)
La randonnée commence par un sentier en sous bois bienvenu car la température à 8 H 30 affiche déjà 20 degrés.
Nous faisons une petite pause sur les murs restant de l'ancien Convento dei Sette Fratelli(ancien couvent)
à l'ombre de chênes liège et vert
La forêt est plus touffue nous cheminons au milieu de rochers couverts de mousse
La végétation dense laisse quelques fenètres sur la vallée et le village de Burcei accroché au flanc des monts de ce massif.
Ici commence la partie pénible de la randonnée la montée vers les sommets nous avançons péniblement sur le sentier
qui ressemble plus à un lit de torrent,les pierres roulent sous nos pas sous les arbousiers à l'étrange écorce
Ce chemin monte vers des terrasses de charbonniers, d'énormes rochers nous faisant penser aux chaos de Huelgoat
Les premiers sommets des 7 frères apparaissent
Nous continuons au milieu de ce chaos de rocher aux formes étranges
Un gros hamburger un peu dur sous la dent
Un peu de musculation pour Yolande avec ces blocs qui ne stoppent pas la nature
Equilibre et formes étranges
Nous faisons la pause déjeuner sur un gros rocher surplombant la vallée
Nous arrivons à un belvédère nous offrant une jolie vue sur la Costa Rei
Le retour se fait pas un large chemin forestier un peu monotone
Un vieux chêne vert ayant subit un incendie mais qui a repris vie
A l'ombre le sol est couvert de cyclamen et les poiriers sauvages sont en fleurs
De retour au camping car nous pouvons derrière nous apercevoir les 7 Frères dans la brume de fin de journée
Je vous donne deux photos( prises sur internet ) des animaux que nous aurions pu voir au cour de cette randonnée
Le cerf et le bouquetin sarde malheureusement en voie d'extinction et très rares à admirer dans ces montagnes
Au Nord de la Costa Rei, le Capo Ferato sépare cette baie de la plaine de Muravera, nous stationnons
le camping car près d'un champ ou broutent des vaches et partons à pieds découvrir ce cap.
Le même mont sous un angle différent au pieds d'écrins jaune ou blanc.
La mer limpide de la Costa Rei
Chardons Marie côtoient orchidées
Le sol est une palette de couleur
Une jolie pinède borde cette plage malheureusement envahie de banquettes de Posidonie séchées
On trouve également sur les plages, surtout en hiver, des « balles » marrons composées de fibres de Posidonie
formées par les vagues ; elles sont appelées egagropili en Italie, aegagropile sur les côtes méditerranéennes françaises.
Un ouvre bouteille géant, les euphorbes sont en fleurs
Nous approchons du phare du cap Ferato dans le bourdonnement de millier d'abeilles.
Iris sauvage,lavande papillon et petite fleur jaune de rocaille
Les genets épineux forment des taches jaunes dans le paysage
Le petit phare du Cap Ferato au milieu de cette végétation méditerranéenne
Pittosporum en fleurs et rocher étrange
Une jolie crique sauvage qui se mérite
La plage est recouverte de coquillages
Nous terminons cette promenade de ce joli coin de la côte sud est de la Sardaigne
Nous quittons la région de BOSA en prenant les routes de l'intérieur de la Sardaigne,nous découvrons d'autres
paysages et beauté en chemin.
Nous visitons les ruines de la plus ancienne abbayes cistercienne d'Europe Santa Maria di Corte
Les bas cotés de la route sont tapissées de crocus
Nous passons par Villacidro et ses cascades,nous profitons de sources d'eau potable pour y faire le plein
Nous voila rapidement sur la côte sud est de l'île Villasimius station balnéaire très fréquentée et proche de la
capitale Cagliari.Non ce n'est pas bétonné comme les Baléares ni les Canaries,les hôtels et résidences sont éparpillées
et se font discrets dans le paysage.Les plages y sont magnifiques avec ses rochers dans les eaux translucides et sables fins
??? un bloc sanitaire de plage les pieds dans l'eau
Le soleil se couche sur le Cap Carbonara
Le port de Villasimius et le fort
Le cap Carbonara un jour de grand vent
Le bord des routes est fleuri,lupins et iris bleus sauvages,orchidées
Nous avons rendez vous à Villaputzu pour la fête folklorique de Muravera en route nous tombons sur d'imposants
bâtiments à Castiadas
Nous sommes devant une ancienne colonie pénitenciaire, en 1877 ont débarqué ici 30 détenus et sept gardiens avec
ordre de donner une nouvelle vie à ce territoire de désolation, infesté par les moustiques des terres incultes depuis
beaucoup trop longtemps.C'est ainsi que repris la vie avec la venue des prisonniers qui année après année,
pierre après pierre réalisèrent ce qui devint par la suite " LA COLONIA PENALE AGRICOLA DI CASTIADAS"
(colonie pénale agricole) la plus grande de toute l'Italie pouvant atteindre jusqu'à 2 000 détenus,
gardiens et employés ainsi que leurs familles.
Les prisonniers commencèrent par construire des cabanes en bois puis des imposants édifices en dur, ils réalisèrent
la maison de la direction ainsi que les habitations des employés avec leurs familles, celles des militaires,
la pharmacie, l'hôpital, la centrale électrique et enfin la centrale téléphonique.L'éloignement d'une quelconque ville
et la difficulté à les rejoindre car aucun véhicule, ainsi que la présence continue et importante de moustiques
transmettant la malaria très importante en ce temps, décourageaient les prisonniers d'une éventuelle évasion.
La colonie pénale ferma ces portes en 1952
Les belle maisons restaurées côtoient celles encore dans leurs jus
Après la visite de très belle ville de BOSA nous nous dirigeons vers sa plage,une marina y est implantée également.
Au bout de la digue une Tour Aragonaise du XVI ème siècle domine cette anse protégée
Le sol autour de la Torre est étrange,coulée de lave solidifiée, il laisse apparaitre des petites cavités qui avec
l'éclairage rasant du soleil,fait penser au sol de la lune et ses cratères.
La tour Aragonaise impose sa silhouette,des corneilles corses tournent dans les airs.
La plage de Bosa et son sable fin de couleur chaude
De la marina part une ligne de chemin de fer touristique malheureusement hors service à cette saison,le vent
Pittoresque port dominé par un fier château, Bosa déroule harmonieusement ses vénérables demeures colorées
jusqu'au quais du fleuve Temo,le seul navigable de l'île,on est à l'intérieur d'une carte postale.
Les belles maisons aristocratiques aux couleurs pastel sur le quai Alcide de Gasperi
De l'autre coté du fleuve les anciennes tanneries
La cathédrale immaculée Conception et les ruelles étroites de la ville basse
De style baroque piémontais elle est riche et offre un ample décor de fresque de stucs et de belles coupoles
Le majestueux escalier de marbre orné de deux lions
Nous reprenons la visite dans les ruelles étroites, certains immeubles nous laisse entrevoir les entrée peintes
La place de la Costituzione et sa fontaine de marbre
Les couleurs chaudes des façades
Nous montons au dessus de la ville pour y admirer ses toitures et ses maisonnettes colorées
Dans le haut de la ville sous le château nous vagabondons dans le quartier Sa Costa et ses maisons multicolores
Il faut lever la tête en permanence pour admirer ses façades
Nous redescendons sur le quai du fleuve et traversons rive gauche
Avant de quitter la presqu'île de Sinis nous passons par un petit village typique de pêcheurs San Salvatore,un havre de paix
L'église de San Salvatore d'où en 1619 les habitants ont réussi à faire fuir les Sarrasins venus s'approvisionner en esclaves,
En emportant la statue de la vierge en courant les pêcheurs ont fait un gros nuage de poussière faisant croire
aux Sarrasins qu'ils avaient à faire à une armée,tous les ans ce fait est rejoué par les jeunes gens
Pas grand monde dans les rues juste un chat gris qui s'est frotté à nous
Nous passons ensuite par Cabras, grosse bourgade sur les berges des marais,autrefois centre de pêche,
une expo de photos anciennes retrace cette époque
En roulant nous traversons un peu plus loin le village de Sennariolo et en cherchant un coin pour la nuit
nous entrons à pieds dans le centre,de jolies peintures murales retracent les activités anciennes,un monsieur
nous offre même la possibilité de visiter sa maison datant du XVI eme siècle,merci Antonio.
Nous roulons encore pour enfin trouver notre bonheur pour la nuit un parking près d'une petite chapelle,
Sainte Marie de la Mer,d'où nous pouvons apercevoir la baie de Bosa notre prochaine étape