Nous quittons la région de BOSA en prenant les routes de l'intérieur de la Sardaigne,nous découvrons d'autres
paysages et beauté en chemin.
Nous visitons les ruines de la plus ancienne abbayes cistercienne d'Europe Santa Maria di Corte
Les bas cotés de la route sont tapissées de crocus
Nous passons par Villacidro et ses cascades,nous profitons de sources d'eau potable pour y faire le plein
Nous voila rapidement sur la côte sud est de l'île Villasimius station balnéaire très fréquentée et proche de la
capitale Cagliari.Non ce n'est pas bétonné comme les Baléares ni les Canaries,les hôtels et résidences sont éparpillées
et se font discrets dans le paysage.Les plages y sont magnifiques avec ses rochers dans les eaux translucides et sables fins
??? un bloc sanitaire de plage les pieds dans l'eau
Le soleil se couche sur le Cap Carbonara
Le port de Villasimius et le fort
Le cap Carbonara un jour de grand vent
Le bord des routes est fleuri,lupins et iris bleus sauvages,orchidées
Nous avons rendez vous à Villaputzu pour la fête folklorique de Muravera en route nous tombons sur d'imposants
bâtiments à Castiadas
Nous sommes devant une ancienne colonie pénitenciaire, en 1877 ont débarqué ici 30 détenus et sept gardiens avec
ordre de donner une nouvelle vie à ce territoire de désolation, infesté par les moustiques des terres incultes depuis
beaucoup trop longtemps.C'est ainsi que repris la vie avec la venue des prisonniers qui année après année,
pierre après pierre réalisèrent ce qui devint par la suite " LA COLONIA PENALE AGRICOLA DI CASTIADAS"
(colonie pénale agricole) la plus grande de toute l'Italie pouvant atteindre jusqu'à 2 000 détenus,
gardiens et employés ainsi que leurs familles.
Les prisonniers commencèrent par construire des cabanes en bois puis des imposants édifices en dur, ils réalisèrent
la maison de la direction ainsi que les habitations des employés avec leurs familles, celles des militaires,
la pharmacie, l'hôpital, la centrale électrique et enfin la centrale téléphonique.L'éloignement d'une quelconque ville
et la difficulté à les rejoindre car aucun véhicule, ainsi que la présence continue et importante de moustiques
transmettant la malaria très importante en ce temps, décourageaient les prisonniers d'une éventuelle évasion.
La colonie pénale ferma ces portes en 1952
Les belle maisons restaurées côtoient celles encore dans leurs jus