Nous avons débarqué à Olbia et sur les conseils de Sebastiano rencontré sur le ferry nous nous dirigeons vers Budoni.
Petite ville tranquille de la côte Est de la Sardaigne avec de grandes plages désertes à cette saison.
Connue pour ses 20 kilomètres de plages de sable blanc fin, sa mer d'un bleu qui contraste avec les paysages verdoyants,
les montagnes cette région est restée intacte comme la nature l'a crée.
CASTIADAS qui parait aujourd'hui comme un vrai paradis dans cette partie de l'île n'en était pas un au début,
des milliers de prisonniers sont arrivés et ont travaillé dans ce territoire inhospitalier afin de préparer
les terres pour que des colons puissent venir s'y installer et cultiver les terres.
A cause de fréquentes épidémies de malaria et de peste, ces terres restèrent inhabitées pendant plus de 350 ans
jusqu'en 1877, lorsque par ordre du Ministère de l'Intérieur, débarquèrent sur la plage de "SINZIAS"
trente détenus et sept gardiens avec ordre de donner une nouvelle vie à ce territoire infesté par les moustiques.
Les prisonniers et gardiens après une très longue marche choisirent d'installer la première maison sur la colline appelée "PRAIDIS"
entre deux ruisseaux (GUTTURU FRASCA ET BACCU SA FIGU).
C'est ainsi que repris la vie avec la venue des prisonniers qui année après année, pierre après pierre réalisèrent ce qui
devint par la suite " LA COLONIE PENALE AGRICOLE DE CASTIADAS"la plus grande de toute l'Italie pouvant atteindre
jusqu'à 2 000 détenus, gardiens et employés ainsi que leurs familles.
Cet article vous montre une autre image de la Sardaigne
Une fois passé ce portail une autre vie attendait les prisonniers
Certains bâtiments sont en cours de restauration
Contraste entre le bâtiment de la direction ,les cellules et l'hôpital
Un peu d'art dans cet environnement lugubre
Le couloir des cellules d'isolement et lit de torture
La cour intérieur de promenade des prisonniers
Cellules d'isolement commune et individuelles
Cellules et godillots
Affaires de prisonniers et clés des cellules
Les prisonniers commencèrent par construire des cabanes en bois puis des imposants édifices en dur,
ils réalisèrent la maison de la direction ainsi que les habitations des employés avec leurs familles,
celles des militaires, la pharmacie, l'hôpital, la centrale électrique et même un centrale téléphonique.
Photos d'époque et d'aujourd'hui
La vie quotidienne de ces prisonniers était très difficile, lever à 6 heures du matin, travailler aux champs,
le repas de 12 à 13 heures puis travailler jusqu'à 17 heures. A 18 heures 30 les gardiens comptaient les prisonniers
puis fermaient les dortoirs, en hiver vers 19 heures et en été à 21 heures, ordre était donnée à tous le silence.
Chaque cas de désobéissance était puni comme par exemple hurler, chanter, ne pas obéir aux ordres, ne pas respecter
le règlement, casser du matériel, les tentatives d'évasion étaient punies par l'isolement au pain et à l'eau.
Les plus chanceux étaient ceux qui travaillaient aux champs à l'air libre même si les zones étaient infestées de moustiques,
pour les autres prisonniers les plus récalcitrants la vie en cellule était très dure.
La colonie pénale ferma ces portes en 1952, de nos jours ces imposants bâtiments sont en cours de rénovation
Le weekend du 11 et 12 avril a eu lieu à Muravera la fête folklorique des agrumes avec un défilé de costumes des
villages de Sardaigne.
Chars et costumes traditionnels se succèdent
Le groupe folklorique de Villaputzu avec les musiciens de launeddas sorte de clarinette à triple tuyaux au son aigu
Les enfants participent également au défilé
Les "Mamuthones" de Sorgono avec leur costume en peaux de mouton,char de scène rurale
Coiffures originales
Le sourire en plus
Une palette de couleurs dans les jupes
Couleurs vives pour certains costume
Tout est dans le détail jusque dans les crosses des bâtons
Musique et produits régionaux
Attention distribution d'orange "chaud devant"
Broderie florale
Costumes noir des femmes en deuil
Costumes de pêcheurs et panier d'agrumes de tout genre
Les "mamouthones" avec leurs masques à faire peur et les 40 kilos de cloches dans le dos
Scènes de la vie d'antan,le cochon est presque cuit
Sourires et détails de broderie florale
Broderie de fil d'or
Les mamuthones entament une danse, le son des cloches résonnent dans la rue
Même pas peur des masques des "Mamuthones"
Il est midi on en mangerai bien un petit bout
Les costumes se suivent mais ne se ressemblent pas
Un défilé costumé à cheval se prépare
Voila beaucoup de photos, et je n'ai pas tout mis, mais nous voulions vous montrer la beauté de ces costumes
représentant la diversité dans le folklore sarde
La réserve naturelle au coeur du massif de Sarrabus offre de nombreuses randonnées,une nous intéresse,
celle qui qui nous emmène aux sommets des Monte dei Sette Fratelli (sept frères)
La randonnée commence par un sentier en sous bois bienvenu car la température à 8 H 30 affiche déjà 20 degrés.
Nous faisons une petite pause sur les murs restant de l'ancien Convento dei Sette Fratelli(ancien couvent)
à l'ombre de chênes liège et vert
La forêt est plus touffue nous cheminons au milieu de rochers couverts de mousse
La végétation dense laisse quelques fenètres sur la vallée et le village de Burcei accroché au flanc des monts de ce massif.
Ici commence la partie pénible de la randonnée la montée vers les sommets nous avançons péniblement sur le sentier
qui ressemble plus à un lit de torrent,les pierres roulent sous nos pas sous les arbousiers à l'étrange écorce
Ce chemin monte vers des terrasses de charbonniers, d'énormes rochers nous faisant penser aux chaos de Huelgoat
Les premiers sommets des 7 frères apparaissent
Nous continuons au milieu de ce chaos de rocher aux formes étranges
Un gros hamburger un peu dur sous la dent
Un peu de musculation pour Yolande avec ces blocs qui ne stoppent pas la nature
Equilibre et formes étranges
Nous faisons la pause déjeuner sur un gros rocher surplombant la vallée
Nous arrivons à un belvédère nous offrant une jolie vue sur la Costa Rei
Le retour se fait pas un large chemin forestier un peu monotone
Un vieux chêne vert ayant subit un incendie mais qui a repris vie
A l'ombre le sol est couvert de cyclamen et les poiriers sauvages sont en fleurs
De retour au camping car nous pouvons derrière nous apercevoir les 7 Frères dans la brume de fin de journée
Je vous donne deux photos( prises sur internet ) des animaux que nous aurions pu voir au cour de cette randonnée
Le cerf et le bouquetin sarde malheureusement en voie d'extinction et très rares à admirer dans ces montagnes
Au Nord de la Costa Rei, le Capo Ferato sépare cette baie de la plaine de Muravera, nous stationnons
le camping car près d'un champ ou broutent des vaches et partons à pieds découvrir ce cap.
Le même mont sous un angle différent au pieds d'écrins jaune ou blanc.
La mer limpide de la Costa Rei
Chardons Marie côtoient orchidées
Le sol est une palette de couleur
Une jolie pinède borde cette plage malheureusement envahie de banquettes de Posidonie séchées
On trouve également sur les plages, surtout en hiver, des « balles » marrons composées de fibres de Posidonie
formées par les vagues ; elles sont appelées egagropili en Italie, aegagropile sur les côtes méditerranéennes françaises.
Un ouvre bouteille géant, les euphorbes sont en fleurs
Nous approchons du phare du cap Ferato dans le bourdonnement de millier d'abeilles.
Iris sauvage,lavande papillon et petite fleur jaune de rocaille
Les genets épineux forment des taches jaunes dans le paysage
Le petit phare du Cap Ferato au milieu de cette végétation méditerranéenne
Pittosporum en fleurs et rocher étrange
Une jolie crique sauvage qui se mérite
La plage est recouverte de coquillages
Nous terminons cette promenade de ce joli coin de la côte sud est de la Sardaigne
Nous quittons la région de BOSA en prenant les routes de l'intérieur de la Sardaigne,nous découvrons d'autres
paysages et beauté en chemin.
Nous visitons les ruines de la plus ancienne abbayes cistercienne d'Europe Santa Maria di Corte
Les bas cotés de la route sont tapissées de crocus
Nous passons par Villacidro et ses cascades,nous profitons de sources d'eau potable pour y faire le plein
Nous voila rapidement sur la côte sud est de l'île Villasimius station balnéaire très fréquentée et proche de la
capitale Cagliari.Non ce n'est pas bétonné comme les Baléares ni les Canaries,les hôtels et résidences sont éparpillées
et se font discrets dans le paysage.Les plages y sont magnifiques avec ses rochers dans les eaux translucides et sables fins
??? un bloc sanitaire de plage les pieds dans l'eau
Le soleil se couche sur le Cap Carbonara
Le port de Villasimius et le fort
Le cap Carbonara un jour de grand vent
Le bord des routes est fleuri,lupins et iris bleus sauvages,orchidées
Nous avons rendez vous à Villaputzu pour la fête folklorique de Muravera en route nous tombons sur d'imposants
bâtiments à Castiadas
Nous sommes devant une ancienne colonie pénitenciaire, en 1877 ont débarqué ici 30 détenus et sept gardiens avec
ordre de donner une nouvelle vie à ce territoire de désolation, infesté par les moustiques des terres incultes depuis
beaucoup trop longtemps.C'est ainsi que repris la vie avec la venue des prisonniers qui année après année,
pierre après pierre réalisèrent ce qui devint par la suite " LA COLONIA PENALE AGRICOLA DI CASTIADAS"
(colonie pénale agricole) la plus grande de toute l'Italie pouvant atteindre jusqu'à 2 000 détenus,
gardiens et employés ainsi que leurs familles.
Les prisonniers commencèrent par construire des cabanes en bois puis des imposants édifices en dur, ils réalisèrent
la maison de la direction ainsi que les habitations des employés avec leurs familles, celles des militaires,
la pharmacie, l'hôpital, la centrale électrique et enfin la centrale téléphonique.L'éloignement d'une quelconque ville
et la difficulté à les rejoindre car aucun véhicule, ainsi que la présence continue et importante de moustiques
transmettant la malaria très importante en ce temps, décourageaient les prisonniers d'une éventuelle évasion.
La colonie pénale ferma ces portes en 1952
Les belle maisons restaurées côtoient celles encore dans leurs jus
Après la visite de très belle ville de BOSA nous nous dirigeons vers sa plage,une marina y est implantée également.
Au bout de la digue une Tour Aragonaise du XVI ème siècle domine cette anse protégée
Le sol autour de la Torre est étrange,coulée de lave solidifiée, il laisse apparaitre des petites cavités qui avec
l'éclairage rasant du soleil,fait penser au sol de la lune et ses cratères.
La tour Aragonaise impose sa silhouette,des corneilles corses tournent dans les airs.
La plage de Bosa et son sable fin de couleur chaude
De la marina part une ligne de chemin de fer touristique malheureusement hors service à cette saison,le vent
Pittoresque port dominé par un fier château, Bosa déroule harmonieusement ses vénérables demeures colorées
jusqu'au quais du fleuve Temo,le seul navigable de l'île,on est à l'intérieur d'une carte postale.
Les belles maisons aristocratiques aux couleurs pastel sur le quai Alcide de Gasperi
De l'autre coté du fleuve les anciennes tanneries
La cathédrale immaculée Conception et les ruelles étroites de la ville basse
De style baroque piémontais elle est riche et offre un ample décor de fresque de stucs et de belles coupoles
Le majestueux escalier de marbre orné de deux lions
Nous reprenons la visite dans les ruelles étroites, certains immeubles nous laisse entrevoir les entrée peintes
La place de la Costituzione et sa fontaine de marbre
Les couleurs chaudes des façades
Nous montons au dessus de la ville pour y admirer ses toitures et ses maisonnettes colorées
Dans le haut de la ville sous le château nous vagabondons dans le quartier Sa Costa et ses maisons multicolores
Il faut lever la tête en permanence pour admirer ses façades
Nous redescendons sur le quai du fleuve et traversons rive gauche
Avant de quitter la presqu'île de Sinis nous passons par un petit village typique de pêcheurs San Salvatore,un havre de paix
L'église de San Salvatore d'où en 1619 les habitants ont réussi à faire fuir les Sarrasins venus s'approvisionner en esclaves,
En emportant la statue de la vierge en courant les pêcheurs ont fait un gros nuage de poussière faisant croire
aux Sarrasins qu'ils avaient à faire à une armée,tous les ans ce fait est rejoué par les jeunes gens
Pas grand monde dans les rues juste un chat gris qui s'est frotté à nous
Nous passons ensuite par Cabras, grosse bourgade sur les berges des marais,autrefois centre de pêche,
une expo de photos anciennes retrace cette époque
En roulant nous traversons un peu plus loin le village de Sennariolo et en cherchant un coin pour la nuit
nous entrons à pieds dans le centre,de jolies peintures murales retracent les activités anciennes,un monsieur
nous offre même la possibilité de visiter sa maison datant du XVI eme siècle,merci Antonio.
Nous roulons encore pour enfin trouver notre bonheur pour la nuit un parking près d'une petite chapelle,
Sainte Marie de la Mer,d'où nous pouvons apercevoir la baie de Bosa notre prochaine étape
Nous sommes au Capo Mannu,malgré le temps non propice au ballades nous partons faire le tour de ce cap.
Nous partons de la palge de Putzu Idu battue par le vent
Le sentier longe la côte vers la Torre sa Mora
Ici commence le plus beau paysage de ce circuit,des falaises de 30 à 50 mètres de haut,une végétation en plein réveil
Des asperges sauvages pointent leur nez au dessus des buissons
Une miriade d'orchidées sauvage de toutes les couleurs
Nous arrivons à la Torre di Capo Mannu,nous dominons ce cap et ses petites îles
L'île de sa Mesalonga refuge d'oiseaux, au loin le cordon de la plage ou nous avons laissé le camping car.
Nous descebdons sur la plage de Sottovento
nous rentrons à notre véhicule avec un bouquet de mimosa et une belle poignée d'asperges sauvages vertes
La péninsule de Sinis possède de belle plage mais celle de Is Arutas est indiqué dans tous les guides
Le sable semble tout droit sorti d'un sac éventré regorgeant de grains de riz blanc
Dommage que l'eau soit encore trop froide pour s'y baigner
Attention nous sommes dans un espace protégé il est interdit de ramasser ce sable sous peine d'amende
Nous faisons une petite ballade vers le Cap sa Sturaggia et passons le long de marécage ou des flamands roses se reposent.
En nous approchant les flamands s'envolent
Une zone rocheuse au formes géométriques étranges ou le sable perd sa couleur blanche
Gravé dans la roche deux prénoms,clin d'oeil à nos amis qui vivent dans une île aux eaux turquoise,Tahiti.
Le soir au coucher de soleil la plage prend une teinte chaude
A la pointe sud de la presqu'île de Sinis une étroite bande de terre s'avance dans le golf d'Oristano:le Cap San Marco.
Dès la préhistoire,des Nuraghes s'implantent sur la côte sous le vent,suivis par les Phéniciens puis les Romains.
Tous ont laissé des traces de leur passage. Depuis le début de notre séjour en Sardaigne nous n'avons jamais eu de souci
pour trouver un endroit pour bivouaquer,le cap San Marco ne dérègle pas à la règle.
Une randonnée décrite dans notre guide part du petit village de San Giovanni di Sinis,malgré quelques nuages
nous l'attaquons un matin en commençant par l'église trapue du VI ème siècle à la structure écrasé du haut moyen age.
Nous poursuivons par un chemin qui s'étire entre la côte et les maisons du village:Des fouilles peut être ?
Nous longeons la côte sur une sente bordée de soucis sauvages jaunes
Au loin la Torre del Servo o Mosca
Nous passons devant une vielle cabane de pêcheur
Nous nous engageons dans un taillis d'arbustes méditerranéens
Des pins d'Alep
Le chemin est comme bordé d'une haie de pistachiers lentisques et palmiers nains.
Nous regardons souvent à nos pieds car ici vit une petite tortue,nous sommes dans le parc naturel de Turr'e Seu.
Une mer de romarin avant d'arriver sur une plage sauvage
Nous arrivons sur la côte à la Punta Maimoni nous la longeons sur un tapis de fleurs
Les nuages se sont éloignés laissant place à un beau soleil,attention au coup de soleil.
La Torre del Servo O Mosca tout contre des falaises rongées,
Nous repartons vers notre point de départ en cheminant au dessus des eaux limpides
Au cours de ce circuit vous n'aurez pas le droit à la traditionnelle photo du déjeuner sur l'herbe car nous repassons
par le camping car pour reprendre ce parcours après le repas.
La forme originale de l'église et les maisons basses du village de San Giovanni di Sinis
Nous passons devant la cité antique de Tharros, fondée par les Phéniciens au VII ème siècle avant J C,développée
par les Carthaginois au IV ème avant JC, les Romains l'ont urbanisée la dotant de toutes leurs connaissances,
alimentation en eau,tout à l'égout sous les rues,thermes et temples dont il subsiste deux magnifiques colonnes.
Le site étant fermé à cette saison il nous est impossible de le visiter
La torre di San Giovanni domine ce site
Nous descendons sur le bord de la mer en passant devant de nombreux vestiges de village nuragique, et de port antique.
Une belle orchidée sauvage; l'Ophris Noir
Au détour du chemin nous avons la chance de voir une "tortue bordée" espèce protégée de ce parc WWF
A l'extrémité du cap un beau phare s'élève au dessus des flots.
Au loin les sommets du mont Arcuentu que nous avions escaladé il y a quelques jours
La vue montre bien la forme de la presqu'île de San Marco
Le soleil décline et donne une jolie teinte aux vestiges du site de Tharros, des corneilles Mantelées Corses au joli plumage
noir et gris y nichent.
Les thermes et l'alimentation en eau du village
Une amphore et les belles dalles de basalte bien ajustées du Cardo Maximus (la rue principale)
Nous quittons la région pour remonter vers Oristano,en chemin nous tombons sur un joli coin pour y passer la nuit,
nous sommes au Nord de la Costa Verde,la côte est moins sauvage mais toujours très belle.
Un parking au pieds de la Torre dei Corsari pour bivouaquer
Le lendemain après une halte à Santa Giusta(belle église romane),nous visitons Oristano au riche passé historique.
La Piazza Roma avec sa Torre di Mariano II mais surtout la Place Eleonora d'Arborea,la grande dame de la ville,
cette "Jeanne d'Arc" sarde s'est battu pour l'indépendance de la Sardaigne(domination aragonaise) à la fin
des années 1300,formidable femme politique promulguant la première charte civique jamais écrite.
Alors qu'aucune sécurité ne règne en Europe(guerre de cent ans) elle invente une constitution tellement moderne
qu'elle est reprise par le roi d'Italie (droit de faire appel d'une décision de justice, interdiction de déshériter,
faire la différence entre meurtre intentionnel ou accidentel... et plein d'autre loi de bon sens)
En hommage, la région porte son nom: L'Arborea
Sur la place de beau palais restaurés
La Cathédrale Santa Maria (Duomo)
Nef imposante,orgie de marbre polychrome,stalle sculpté,décor baroque
Sol en marqueterie de marbre
Porte en cuivre sculpté et clocher à bulbe
Toujours ces belle demeures
Une chaine de collines de 8 km passe à travers le paysage vallonné et verdoyant de la Costa Verde.
Le massif d'origine volcanique est dominé par le mont Arcuentu visible de loin.
Nous décidons d'y grimper pour admirer la vue depuis son sommet.
Nous partons par un chemin empierrée qui s'élève dans des prairies ou broutent des moutons,
le ciel étant très clair, derrière nous la vue sur la mer est magnifique.
Des formation rocheuses telles des murs brisés coupent le paysage,devant nous le mont nous impressionne,par où allons nous monter?
Notre guide d'itinéraires nous indique que nous allons attaquer la partie la plus dur de la randonnée,
notre chemin de croix au sens propre et figuré car nous suivons les écriteaux des 12 stations représentant
le Chemin de Croix de Jésus.Le sentier se redresse fortement,nous crapahutons dans les rochers en nous aidant
des mains parfois.
Dessous nous,la "Costa Verde", ses chemins de randonnées et au loin les dunes de Piscinas
que nous avions visité il y a quelques jours.
Nous arrivons dans un petit bois de chênes vert,une cabane en pierres sèches et bâche nous intrigue,
des écriteaux nous explique qu'ici que le Frêre Nazarenoest venu prier durant quinze jours sans arrêter.
Nous arrivons enfin au sommet (784 mètres) où la vue sur 360 degrés est magnifique.
Nous attaquons la descente avec prudence, et comme nous avons encore des jambes,
nous enchainons sur une autre randonnée décrite dans le guide,nous bifurquons sur la crête par un sentier chevrier
peu visible,
devant nous, le mont Arcuenteddu (le petit Arcuentu) se dresse sur telle une aiguille
Nous cheminons sur la crête au milieu d'un tapis de fleurs, en contre bas ces murs de dentelles de roche.
Par endroit la trace des passages des brebis nous mènent au mont Arcuenteddu.
Derrière nous le rocher que nous venons de descendre nous impressionne,en dessous la vallée d'Oristano et ses marais.
Les ventres gargouillent, c'est l'heure du déjeuner,à l'abri du vent nous faisons notre pause.
On ferait bien une sieste sur ce tapis blanc.
Au loin sur la crête le mont Genna nous tend les bras mais compte tenu de la distance pour le retour ce ne serait
pas raisonnable
N'étant pas adepte des retours par la même voie qu'à l'aller une étude de la carte nous montre qu'il est possible
de redescendre pour rattraper la route qui nous ramènera au camping car.
Après plusieurs essais infructueux nous tombons sur la route, quelques kilomètres plus tard nous rejoignons notre véhicule.
Jour de tempête dans la baie de San Nicolo
La place de Portixeddu Petit barbecue sur le parking
La vue depuis notre camping car Baignade le 3 Mars, elle un peu fraiche
Ce jour c'était lavage de linge Ce géant n'a pas résisté à la dernière tempête
Le parking qui nous a servit de pied à terre pour visiter la région pendant un mois
Le chemin de notre ballade quotidienne
Belle vue sur la baie de San Nicolo
Quelques vue de Buggeru appelé le petit Paris,les mines étaient exploités par une société française
Les anciens bains publiques
La laverie des minéraux et l'ancien théâtre devenu musée
Ce jour là une foire a attiré de nombreux camping car sarde,nous n'en n'avions jamais vu autant depuis Novembre